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Fondation du Front national 1972

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Fondation du Front national 1972 Empty Fondation du Front national 1972

Message  Admin Mer 22 Déc - 16:20

Fondation du Front national


Les fondateurs proposent la présidence à Jean-Marie Le Pen qui s'était retiré de la vie politique pour se consacrer à sa société d'éditions (la SERP) après la dissolution des Comités Tixier le 23 janvier 1966, ce qui avait marqué la dislocation et l'émiettement de la droite nationale en plusieurs partis éphémères.


Le 5 octobre 1972 a eu lieu le congrès constitutif du Front national pour l'unité française, communément appelé Front national, l'élection de Jean-Marie Le Pen comme président et du journaliste François Brigneau comme vice-président.


Parmi les fondateurs du nouveau mouvement on pouvait relever les personnalités suivantes :


Georges Bidault, le successeur de Jean Moulin à la tête du CNR , ancien Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères du GPRF et de la Quatrième République, ayant rompu avec l'attachement à de Gaulle au moment des événements d'Algérie, alors chef du Mouvement pour la Justice et la Liberté, partira presque immédiatement le 12 octobre 1972 tout en conservant des relations d'amitié avec la plupart des nationalistes ;


Pierre Bousquet, secrétaire général du Parti de l'Unité Française et ancien de la division SS Charlemagne. Il partira en 1981 ;


François Brigneau, pour Ordre nouveau, journaliste à Minute et au Crapouillot, cofondateur avec Antoine Blondin et Pierre Boutang de nombreux journaux comme La Dernière Lanterne qui deviendra La Fronde et enfin Rivarol, ancien des Comités Tixier (sa cassette vidéo sur la campagne).


Victor Barthélemy, ancien du Parti communiste français, puis de la LVF, puis secrétaire général du PPF (voir son livre de mémoires Du communisme au fascisme), l'un des deux animateurs français avec Maurice Bardèche du Mouvement social européen, partira en mai 1978 ;

Dominique Chaboche


André Dufraisse, ancien du Parti communiste français, puis du PPF ;


François Duprat, historien, journaliste et personnalité majeure du militantisme nationaliste-révolutionnaire des années 60-70, assassiné en 1978 ;

Pierre Durand ;


Roland Gaucher, célèbre historien du communisme et romancier engagé dans la dénonciation de la dictature dans les démocraties populaires, journaliste à Minute, Initiative nationale Itinéraires, L'Auto-Journal, avec Barthélemy et Brigneau la personnalité la plus influente et la plus décisive sur le nationalisme recomposé de la seconde moitié du XXe siècle.


Léon Gaultier, ancien proche collaborateur du Secrétaire général à l'Information du gouvernement du Maréchal Pierre Marion,un des fondateurs de la Milice, il fut l'espace d'un combat sous uniforme allemand sur le Front de l'Est durant l'été 44 (il raconte son parcours dans Siegfried et le Berrichon, paru chez Perrin), il a travaillé après sa sortie du bagne pour l'agence Havas, et a été l'un des cofondateurs avec son ami JMLP de la SERP : s'il n'est pas directement un fondateur du parti, il y participera après dans la traversée du désert mais sera progressivement écarté du cercle des amis de JMLP au début des années 80.


Roger Holeindre, personnalité incontournable du nationalisme en France, alors président du Parti de l'Unité Française ;


Alain Robert, pour Ordre Nouveau et le GUD ;


Le comité directeur était composé de nationalistes issus du mouvement Ordre nouveau et du mensuel Militant de Pierre Bousquet ; de nationaux, dont Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre ; de centristes anti-gaullistes issus du Mouvement pour la Justice et la Liberté/Unité Française de Georges Bidault.


Le 12 octobre 1972, élection du premier bureau politique, avecJean-Marie Le Pen (président), François Brigneau (vice-président), Alain Robert (secrétaire général), Roger Holeindre (secrétaire général adjoint), Pierre Bousquet (trésorier) et Pierre Durand (trésorier adjoint). Le Mouvement pour la Justice et la Liberté/Unité Française quitte le FN.


Pour en savoir plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Front_national

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Fondation du Front national 1972 Empty Les condamnations de Jean Marie Le Pen

Message  Admin Mer 22 Déc - 16:21

Les condamnations de Jean - Marie Le PEN



Janvier 1960 : condamné pour des menaces de mort proférées à l’encontre d’un commissaire de police.

27 avril 1964 : condamné pour coups et blessures volontaires.


16 janvier 1969 : condamné à trois mois de prison avec sursis et 20 000 F de dommages et intérêts pour coups et blessures volontaires par le Tribunal de grande instance de Paris.


14 janvier 1971 : reconnu coupable par la Cour de cassation d'« apologie de crime de guerre ». La pochette d'un disque édité par la Serp affirmait : « La montée vers le pouvoir d'Adolf Hitler et du Parti national-socialiste fut caractérisée par un puissant mouvement de masse, somme toute populaire et démocratique, puisqu'il triompha à la suite de consultations électorales régulières, circonstance généralement oubliée. »


11 mars 1986 : condamné au franc symbolique pour « antisémitisme insidieux » (peine confirmée en appel le 9 juillet). Jean-Marie Le Pen s'en était violemment pris à des journalistes juifs ou d'ascendance juive : « Je dédie votre accueil à Jean-François Kahn, à Jean Daniel, à Yvan Levaï, à Elkabbach, à tous les menteurs de la presse de ce pays. Ces gens-là sont la honte de leur profession. Monsieur Lustiger me pardonnera ce moment de colère, puisque même Jésus le connut lorsqu'il chassa les marchands du temple, ce que nous allons faire pour notre pays. » Et il leur accordait comme circonstance atténuante de n'avoir « appris le français que récemment ».


27 mars 1986 : reconnu coupable d'apologie de crimes de guerre dont la déportation pour l'édition d'un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler ».


16 novembre 1987 : condamné à 3000 F d'amende et 8000 F de dommages et intérêts à verser au Mrap pour « provocation à la haine, la discrimination et la violence raciale » par le Tribunal de Paris à la suite de la distribution d'un tract lors des élections municipales de 1983. Condamné lors du même procès à 5 000 F d'amende pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale » pour ses propos lors d'une l'émission du 14 février 1984, selon lesquels « le monde islamo-arabe » constituerait un « danger mortel ». Peines confirmées par la Cour d'appel de Paris (11ème chambre) le 29 mars 1989.


8 juin 1993 (pourvoi n°89-83298) : Cassation partielle de l'arrêt de la cour d'appel de Paris du 29 mars 1989 en ses dispositions portant condamnations pénales et civiles du chef du délit de provocation à la discrimination raciale. Pour la cour d'appel, Le Pen « met l'accent sur le "monde islamo-arabe qui actuellement pénètre dans notre pays" et le "danger mortel" pour les français de se voir ainsi "colonisés" ; que de tels propos sont de nature à créer dans l'esprit des français l'idée qu'ils sont menacés dans leur identité même par la présence sur leur térritoire de musulmans venant du tiers monde, à faire naître envers ce groupe déterminé, à raison de sa religion des réactions de rejet et à provoquer des actes discriminatoires voire de violence »


alors que pour la Cour de cassation, « les expressions reprochées au demandeur ne désignaient aucune personne ou aucun groupe de personnes autre que des populations étrangères indéterminées, n'étaient de nature à inciter le public ni à la haine, ni à la violence, ni à la discrimination raciale et n'avaient pas dépassé les limites du droit à la libre expression sur le phénomène de l'immigration, la cour d'appel a dénaturé les propos incriminés et fait une fausse application de l'article 24 alinéa 6 de la loi du 29 juillet 1881 »


23 mai 1991 : condamné par la Cour d'appel de Lyon pour « utilisation du terme SIDA pour stigmatiser l'immigration qui représenterait un danger aussi grave que la maladie porte une atteinte intolérable à la dignité des malades, qui ont droit au respect et à la solidarité et également une atteinte intolérable à la dignité des populations immigrées ».


18 décembre 1991 : condamné par la Cour d'appel de Versailles pour « banalisation de crimes contre l'humanité » et « consentement à l'horrible » pour avoir déclaré : « Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. [...] Si, c'est un point de détail ! Voulez-vous me dire que c'est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c'est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions. »


3 juin 1993 : condamné à 10 000 francs (1 524 euros) d'amende par la Cour d'appel de Paris pour son « Durafour-crématoire » (prononcé après l'appel de Michel Durafour à « exterminer le Front national ») « injure publique » au ministre de la Fonction publique de l'époque, Michel Durafour. Le 7 décembre de la même année, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.


8 novembre 1995 : condamné à un redressement de 1,4 million de francs pour « oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer ».


15 novembre 1996 : condamné pour « atteinte gravement portée à un magistrat ».


6 janvier 1997 : condamné à 6 000 F d'amende par le Tribunal de Strasbourg pour avoir qualifié l'association Ras l'front de « mouvement de tueurs de flics ».


4 juillet 1997 : condamné par le Tribunal de Paris pour propos racistes.


26 décembre 1997 : condamné à 300 000 F de consignation pour diffusion du jugement dans des journaux, à un franc symbolique de dommages et intérêts à onze associations plaignantes et à payer leurs frais de justice par le Tribunal de Nanterre pour « banalisation de crimes contre l'humanité, consentement à l'horrible », pour avoir dit que « dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s'appelle un détail ».


2 avril 1998 : condamné à deux ans d'inéligibilité (réduits à un an par la cour d'appel, qui ajoute 8000 F d'amende) et trois mois de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel de Versailles pour « violences en réunion » et « injures publiques » (faits requalifiés par la Cour d'appel en « violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions ») pour avoir agressé la maire et candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal (qui portait son écharpe d'élue) lors des législatives de 1997.


9 septembre 1998 : condamné au franc symbolique pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann lors d'un meeting du Front national en 1997.


10 septembre 1999 : La Cour d'appel de Versailles considère que la réitération des propos pour lesquels il a déjà été condamné, i.e. « le point de détail », sur le fondement de l'article 1382 du Code civil (responsabilité délictuelle), caractérise le trouble illicite et confirme le jugement de première instance. (MRAP, avril 2002)


10 juin 1999 : condamné à 12 000 DM (environ 6 000 €) d'amende par le tribunal d'instance de Munich pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre, i.e. « le point de détail » (MRAP, avril 2002)


2 avril 2004 : Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Jean-Marie Le Pen à 10 000 euros d'amende pour provocation à la haine raciale, en raison de propos tenus l'an précédent dans une interview au quotidien Le Monde (il avait déclaré notamment « Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont »). Jean-Marie Le Pen devra également verser 5 000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l'homme et la même somme à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), qui étaient parties civiles. Décision qui sera confirmée le 11 mai 2006 par la chambre criminelle de la cour de cassation.


" APOLOGIE DE CRIMES DE GUERRE DONT LA DEPORTATION "

Deux arrêts de la chambré criminelle de la cour suprême datant du 14 janvier 1971 stigmatisent Le Pen pour l’édition d’un disque intitulé " Le IIIe, Reich. Voix et chants de la révolution allemande " dans lequel figurent " un hymne du parti nazi " et " Vive Hitler ".

" RACISME, ANTISEMITISME, FASCISME, NAZISME "

Un arrêt correctionnel (confirmatif) de la cour d’appel d’Amiens du 28 octobre 1985 relaxe les responsables du Courrier Picard poursuivis en diffamation par Le Pen pour l’avoir accusé de constituer " en permanence une incitation au racisme " et " une provocation à l’antisémitisme ou au nazisme ".

" INCITATION A LA, HAINE, ANTISEMITISME, SEGREGATION "

Un arrêt correctionnel (confirmatif) de la cour d’appel de Lyon du 27 mars 1986 relaxe les responsables de la fédération du Parti socialiste poursuivis en diffamation par Le Pen et le FN à la suite d’un communiqué dans lequel ils accusaient l’extrême droite d’incitation à la haine et au racisme.

" ANTISEMITISME INSIDIEUX "

Jugement du tribunal d’Aubervilliers du 11 mars 1986. arrêt de la cour d’appel de Paris du 9 juillet 1986 (confirmatif), arrêt de la cour de cassation du 3 février 1988 (pourvoi de Le Pen rejeté) - A la suite d’un discours à la fête des " bleu blanc rouge ". Le Pen avait insidieusement attaqué J.-F. Kahn, J. Daniel. I. Levaï, J-P. Elkabbach et Mgr Lustiger

LES CHAMBRES A GAZ : UN DETAIL.

" CONSENTEMENT A L’HORRIBLE. BANALISATION D’ACTES JUGES CONSTITUTIFS DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ. "

Arrêt (de référé, confirmatif) de la cour d’appel de Versailles du 28 janvier 1988, arrêt de la cour de cassation du 11 octobre 1989 (pourvoi de Le Pen rejeté) : sanction des propos tenus par Le Pen à l’émission " Le grand jury RTL- Le Monde " du 13 septembre 1987 par lesquels Le Pen avait mis en doute l’existence des chambres à gaz, les considérant comme " un point de détail ".

Deux jugements, sur le fond, du tribunal de grande instance de Nanterre des 11 janvier et 23 mai 1990 et un arrêt de la Cour de Versailles du 18 mars 1991 : pour assertion " coupablement choquante et en elle-même intolérable ". La justice a considéré qu’il y avait " atteinte très grave au souvenir, au respect et à la compassion dues aux survivants du génocide et de leurs familles ".

" LE PEN : COLONISATION DE LA FRANCE PAR LES HEGEMONIES SOVIETIQUE ET ISLAMO-ARABE "

Arrêt correctionnel de la cour d’appel de Paris du 29 mars 1989 contre les propos de Le Pen au cours de l’émission " L’Heure de vérité " du 14 février 1984 : il s’en était pris à " l’hégémonie soviétique connue, mais aussi hégémonie tenant en particulier au monde islamo-arabe, qui progressivement sont en train de coloniser la France. "

" NATIONALISME DE LE PEN établi sur des FONDEMENTS RACIAUX ET RELIGIEUX, SURPRENANTE COMPLAISANCE À L’EGARD DU NAZISME "

Jugement correctionnel du TGI de Toulon du 20 juin 1 990, arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence du 25 février 1991 (confirmatif) : le tribunal relaxe Roger Hanin et le directeur du journal qui avait publié ses propos. R. Hanin avait notamment déclaré à propos du FN : " ses dirigeants ne sont pas seulement des fascistes mais aussi de véritables nazis ".

"LES CHAMBRES À GAZ SONT UN DETAIL DE L’HISTOIRE DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE "

Condamnation par jugement de référé du TGI de Nanterre le 26 décembre 1997 à payer des dommages et intérêts aux parties civiles et à 300 000 francs de consignation pour la publication du jugemen dans la presse : Le Pen en visite à Munich était revenu sur le " détail " en affirmant : " J’ai dit et je redit, au risque d’être sacrilège, que les chambres à gaz sont un détail de l’histoire de la seconde buerre mondiale. "

" OUBLIS DE PLUS-VALUE BOURSIERE ET SOUS-ESTIMATION DE LOYER "

Condamnation le 08/11/95 à un redressement de 1,4 Million de francs par le tribunal administratif. En appel.

" CAPTATION D’HERITAGE "

Jean-Marie Le Pen hérite de Henri Bussière (500 000 F) en 1994. Le défunt, connu pour avoir souffert de troubles psychiatriques, avait déclaré vouloir léguer ses biens au Front. Le secrétaire financier du parti lui avait alors indiqué qu’il fallait verser l’argent à Le Pen et à lui seul, Annulation du testament. Condamnation de Le Pen aux dépens), qui doit verser 5 000 F à la soeur du défunt.

" LE PEN EST LE FILS SPIRITUEL D’HITLER"

Propos tenus par P.-E. Lévy qui a été relaxé par le tribunal de grande instance de Nancy le 14 juin 1993.

PRATIQUE DE LA TORTURE EN ALGERIE

La cour d’appel de Rouen a confirmé le 17 février 1997 l’arrèt de la cour d’appel de Paris qui a débouté Le Pen en estimant qu’il n’avait pas été diffamé par Michel Rocard lorsque celui a dit que Le Pen avait pratiqué la torture en Algérie.

Argumentaire pour lutter contre le FN, par le MRAP

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