QUAND LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE VOTE FN1er septembre 1997
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QUAND LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE VOTE FN1er septembre 1997
http://www.voltairenet.org/article5680.html
- Le CNI a appelé à voter pour deux candidats FN : M
ichel Guiniot (3e de l’Oise) et Olivier François (7e de l’Oise).
- Raoul Béteille (RPR), qui ne pouvait pas se maintenir au second tour dans la 1re circonscription de Seine-Saint-Denis a appelé à faire barrage à la gauche et donc, implicitement, à soutenir le candidat FN, François-Xavier Sidos.
- Philippe Malaud (CNI) « appelle l’ensemble de ses électeurs gaullistes et indépendants à porter leurs suffrages au 2e tour sur Bruno Gollnisch [13e du Rhône]. Il en va de même dans la 14e circonscription en faveur de M. Morati auquel aucune voix ne doit manquer puisqu’il sera seul en lice contre le candidat du Parti communiste ».
- Yves Rousset-Rouard (UDF-DL) a apporté un soutien discret au FN : « Si c’est un vote de conviction, je le respecte car je suis attaché à la démocratie. En revanche, s’il s’agit d’un vote de protestation, je l’ai compris et mon bilan personnel montre que j’ai dit suffisamment de choses pour montrer qu’il faut changer de politique... » (cité dans Minute du 28/05/97).
- Le CNI a appelé à voter pour deux candidats FN : M
ichel Guiniot (3e de l’Oise) et Olivier François (7e de l’Oise).
- Raoul Béteille (RPR), qui ne pouvait pas se maintenir au second tour dans la 1re circonscription de Seine-Saint-Denis a appelé à faire barrage à la gauche et donc, implicitement, à soutenir le candidat FN, François-Xavier Sidos.
- Philippe Malaud (CNI) « appelle l’ensemble de ses électeurs gaullistes et indépendants à porter leurs suffrages au 2e tour sur Bruno Gollnisch [13e du Rhône]. Il en va de même dans la 14e circonscription en faveur de M. Morati auquel aucune voix ne doit manquer puisqu’il sera seul en lice contre le candidat du Parti communiste ».
- Yves Rousset-Rouard (UDF-DL) a apporté un soutien discret au FN : « Si c’est un vote de conviction, je le respecte car je suis attaché à la démocratie. En revanche, s’il s’agit d’un vote de protestation, je l’ai compris et mon bilan personnel montre que j’ai dit suffisamment de choses pour montrer qu’il faut changer de politique... » (cité dans Minute du 28/05/97).
QUAND LE FN VOTE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE 1er septembre 1997
http://www.voltairenet.org/article5685.html
Le Front national, refusant au second tour de donner des consignes de vote à l’échelle nationale pour les circonscriptions où son candidat ne pouvait pas se maintenir, a appelé les candidats de droite, désireux d’obtenir son soutien, à s’engager au préalable à « interrompre la dissolution de la France dans le système de Maastricht », et à « restaurer le principe de la préférence nationale ».
Lors de son dernier meeting à Paris, Jean-Marie Le Pen a donné sa liste des « indulgences », à savoir celle des huit candidats qui ont explicitement répondu à cet appel :
- Louis Brénot (CNI, 3e de la Côte-d’Or) (battu) ;
[Pour ce dernier, le FN avait poussé l’obligeance jusqu’à retirer, cas unique en France, son candidat, Charles Cavin, qui pouvait pourtant se maintenir avec ses 22,63 % des suffrages exprimés, afin de faire barrage au candidat MDC, Roland Carraz.]
- Jacques Briat (UDF-DL, 2e du Tarn-et-Garonne) (battu) ;
- Dominique Caillaud (MPF, 2e de la Vendée) (élu) ;
- Léonce Deprez (UDF-PSD, 4e du Pas-de-Calais) (élu) ;
- Arnaud Leperc (RPR, 3e de la Vienne) (élu) ;
- Jacques Limouzy (RPR, 3e du Tarn) (élu) ;
[Élu avec 51,37 % des suffrages exprimés, Jacques Limouzy a par la suite affirmé n’avoir « signé aucun engagement ». Selon Présent du 31/05/97, il avait pourtant accepté, par écrit, de « défendre les deux exigences formulées par le Front national », obtenant ainsi le soutien enthousiaste de Bernard Antony.]
- Jean-Louis Masson (RPR, 3e de la Moselle) (élu) ;
- Jean Valleix (RPR, 1re de la Gironde) (élu).
En outre, le FN a plus discrètement soutenu les candidats suivants :
- André Angot (RPR, 1re du Finistère) (élu) ;
- Philippe Briand (RPR, 5e de l’Indre-et-Loire) (élu) ;
- Bernard Carayon (RPR, 4e du Tarn) (battu) ;
- Jean-Yves Cozan (UDF-AD, 6e du Finistère) (battu) ;
- Christian Martin (UDF-FD, 3e du Maine-et-Loire) (élu) ;
[Christian Martin a confirmé avoir sollicité par écrit le soutien du FN, et a expliqué que « Samuel Maréchal, qui est un ami de très longue date, m’avait téléphoné pour me demander si je voulais le soutien de son mouvement ». Le message qu’il avait envoyé, conformément aux instructions de Le Pen, est le suivant : « Soutenant la préférence nationale dans le respect d’autrui et souhaitant une construction européenne servant les intérêts des Français, à l’abri d’une élite technocratique, je vous demande votre soutien ». Élu avec 51,52 % des suffrages exprimés, il a déclaré à Ouest-France, deux semaines après les élections, avoir « fait une grosse bêtise » : « J’ai perdu la tête, voilà tout. [...] Je ne partage aucune des idées que le Front national véhicule ». Il a été absous par André Lardeux, président RPR du Conseil général du Maine-et-Loire, qui l’a félicité d’avoir « reconnu publiquement cette erreur » et d’avoir fait « amende honorable ».]
- Bernard Murat (RPR, 2e de la Corrèze) (battu) ;
- Hervé Novelli (UDF-DL, 4e de l’Indre-et-Loire) (battu) ;
- Philippe de Villiers (MPF, 4e de la Vendée) (élu).
Le Front national, refusant au second tour de donner des consignes de vote à l’échelle nationale pour les circonscriptions où son candidat ne pouvait pas se maintenir, a appelé les candidats de droite, désireux d’obtenir son soutien, à s’engager au préalable à « interrompre la dissolution de la France dans le système de Maastricht », et à « restaurer le principe de la préférence nationale ».
Lors de son dernier meeting à Paris, Jean-Marie Le Pen a donné sa liste des « indulgences », à savoir celle des huit candidats qui ont explicitement répondu à cet appel :
- Louis Brénot (CNI, 3e de la Côte-d’Or) (battu) ;
[Pour ce dernier, le FN avait poussé l’obligeance jusqu’à retirer, cas unique en France, son candidat, Charles Cavin, qui pouvait pourtant se maintenir avec ses 22,63 % des suffrages exprimés, afin de faire barrage au candidat MDC, Roland Carraz.]
- Jacques Briat (UDF-DL, 2e du Tarn-et-Garonne) (battu) ;
- Dominique Caillaud (MPF, 2e de la Vendée) (élu) ;
- Léonce Deprez (UDF-PSD, 4e du Pas-de-Calais) (élu) ;
- Arnaud Leperc (RPR, 3e de la Vienne) (élu) ;
- Jacques Limouzy (RPR, 3e du Tarn) (élu) ;
[Élu avec 51,37 % des suffrages exprimés, Jacques Limouzy a par la suite affirmé n’avoir « signé aucun engagement ». Selon Présent du 31/05/97, il avait pourtant accepté, par écrit, de « défendre les deux exigences formulées par le Front national », obtenant ainsi le soutien enthousiaste de Bernard Antony.]
- Jean-Louis Masson (RPR, 3e de la Moselle) (élu) ;
- Jean Valleix (RPR, 1re de la Gironde) (élu).
En outre, le FN a plus discrètement soutenu les candidats suivants :
- André Angot (RPR, 1re du Finistère) (élu) ;
- Philippe Briand (RPR, 5e de l’Indre-et-Loire) (élu) ;
- Bernard Carayon (RPR, 4e du Tarn) (battu) ;
- Jean-Yves Cozan (UDF-AD, 6e du Finistère) (battu) ;
- Christian Martin (UDF-FD, 3e du Maine-et-Loire) (élu) ;
[Christian Martin a confirmé avoir sollicité par écrit le soutien du FN, et a expliqué que « Samuel Maréchal, qui est un ami de très longue date, m’avait téléphoné pour me demander si je voulais le soutien de son mouvement ». Le message qu’il avait envoyé, conformément aux instructions de Le Pen, est le suivant : « Soutenant la préférence nationale dans le respect d’autrui et souhaitant une construction européenne servant les intérêts des Français, à l’abri d’une élite technocratique, je vous demande votre soutien ». Élu avec 51,52 % des suffrages exprimés, il a déclaré à Ouest-France, deux semaines après les élections, avoir « fait une grosse bêtise » : « J’ai perdu la tête, voilà tout. [...] Je ne partage aucune des idées que le Front national véhicule ». Il a été absous par André Lardeux, président RPR du Conseil général du Maine-et-Loire, qui l’a félicité d’avoir « reconnu publiquement cette erreur » et d’avoir fait « amende honorable ».]
- Bernard Murat (RPR, 2e de la Corrèze) (battu) ;
- Hervé Novelli (UDF-DL, 4e de l’Indre-et-Loire) (battu) ;
- Philippe de Villiers (MPF, 4e de la Vendée) (élu).
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