Ligue de défense juive
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Ligue de défense juive
http://www.hapoel.fr/documents-importants/la-ligue-de-defense-juive-action-antifasciste/
La « Ligue de Défense Juive » (« LDJ ») est un regroupement d’extrême-droite, présent en France principalement en région parisienne, et connu pour ses multiples actions violentes.
Son objectif : faire en sorte que les mobilisations contre l’antisémitisme se transforment en soutien au sionisme et au racisme anti-arabe.
Le nom, le logo, et les drapeaux font référence à la « Jewish Defense League » du rabbin d’extrême-droite Meir Kahane, qui existait aux États-Unis et en Israel.
Celui-ci a développé dans les années 1970 à 1990 un sionisme religieux extrémiste, qui voyait la version de droite du sionisme, le « sionisme révisionniste » de Jabotinsky (l’idéologie du Betar), comme encore trop modérée et trop laïque. Il a par la suite fondé en Israel un parti, Ka’h (= « ainsi », mais réinterprété comme les initiales de « Kahana ‘Hai » = « Kahane vit » après son assassinat), parti qui sera interdit en Israel en raison de son appui à l’illégalité et au terrorisme.
Cependant, l’histoire de la « LDJ » de France n’a rien à voir avec l’histoire du kahanisme, et les quelques références ne sont là que pour donner une contenance historique et idéologique à leur racisme et à leur sionisme.
La « LDJ » est en effet née sur les décombres du Betar, une organisation de jeunesse sioniste alliant l’aspect culturel traditionnel des organisations de jeunesse à une branche paramilitaire, le Tagar. Le prestige du Tagar était acquis auprès des masses juives en raison de nombreuses attaques physiques contre des fascistes, mais toutes les forces acquises étaient déviées et lancées dans le sionisme, le soutien inconditionnel à l’État israelien, et les actions contre les partisans de la cause palestinienne.
Le sionisme a subi une dure crise idéologique durant les années 1980-1990, et la « LDJ » est ainsi le produit décadent, et encore plus nihiliste, du Betar-Tagar. Si ce dernier prônait le départ de France comme une condition absolue, la « LDJ » tient elle de l’extrême-droite française anti-arabe, dans sa version juive
Elle soutient politiquement, de manière plus ou moins indirecte, Philippe de Villiers et sa lutte contre « l’islamisation », mais aussi des dirigeants d’extrême-droite qui auraient évolué vers des positions pro-israéliennes.
Le public touché par la « LDJ » est ainsi le même que celui du Betar-Tagar auparavant, mais en plus décadent.
Le Betar-Tagar touchait les masses populaires juives, les poussant à tenter une nouvelle vie sociale en devenant colons en Palestine, et se voulait une organisation en tant que telle. La « LDJ », elle, est davantage tournée vers la culture lumpen ; elle n’a pas du tout une organisation telle que les classiques mouvements de jeunesse juive, mais s’organise autour d’un petit noyau dur, et agrège des sympathisants, souvent jeunes voire très jeunes.
Toute la mystification de la « LDJ » repose sur le fait qu’elle prône l’autodéfense de la communauté juive, alors qu’elle ne fait qu’attiser la haine anti-arabe et ne combat en rien l’antisémitisme, ce qui est une position typique du sionisme.
Son idéologie tente de brader pieds et poings liés les masses juives aux fascistes français, dans une logique pogromiste anti-arabe. La « LDJ », tout comme l’État israelien, sont de fausses réponses à la question de savoir comment affronter l’antisémitisme !
La « Ligue de Défense Juive » (« LDJ ») est un regroupement d’extrême-droite, présent en France principalement en région parisienne, et connu pour ses multiples actions violentes.
Son objectif : faire en sorte que les mobilisations contre l’antisémitisme se transforment en soutien au sionisme et au racisme anti-arabe.
Le nom, le logo, et les drapeaux font référence à la « Jewish Defense League » du rabbin d’extrême-droite Meir Kahane, qui existait aux États-Unis et en Israel.
Celui-ci a développé dans les années 1970 à 1990 un sionisme religieux extrémiste, qui voyait la version de droite du sionisme, le « sionisme révisionniste » de Jabotinsky (l’idéologie du Betar), comme encore trop modérée et trop laïque. Il a par la suite fondé en Israel un parti, Ka’h (= « ainsi », mais réinterprété comme les initiales de « Kahana ‘Hai » = « Kahane vit » après son assassinat), parti qui sera interdit en Israel en raison de son appui à l’illégalité et au terrorisme.
Cependant, l’histoire de la « LDJ » de France n’a rien à voir avec l’histoire du kahanisme, et les quelques références ne sont là que pour donner une contenance historique et idéologique à leur racisme et à leur sionisme.
La « LDJ » est en effet née sur les décombres du Betar, une organisation de jeunesse sioniste alliant l’aspect culturel traditionnel des organisations de jeunesse à une branche paramilitaire, le Tagar. Le prestige du Tagar était acquis auprès des masses juives en raison de nombreuses attaques physiques contre des fascistes, mais toutes les forces acquises étaient déviées et lancées dans le sionisme, le soutien inconditionnel à l’État israelien, et les actions contre les partisans de la cause palestinienne.
Le sionisme a subi une dure crise idéologique durant les années 1980-1990, et la « LDJ » est ainsi le produit décadent, et encore plus nihiliste, du Betar-Tagar. Si ce dernier prônait le départ de France comme une condition absolue, la « LDJ » tient elle de l’extrême-droite française anti-arabe, dans sa version juive
Elle soutient politiquement, de manière plus ou moins indirecte, Philippe de Villiers et sa lutte contre « l’islamisation », mais aussi des dirigeants d’extrême-droite qui auraient évolué vers des positions pro-israéliennes.
Le public touché par la « LDJ » est ainsi le même que celui du Betar-Tagar auparavant, mais en plus décadent.
Le Betar-Tagar touchait les masses populaires juives, les poussant à tenter une nouvelle vie sociale en devenant colons en Palestine, et se voulait une organisation en tant que telle. La « LDJ », elle, est davantage tournée vers la culture lumpen ; elle n’a pas du tout une organisation telle que les classiques mouvements de jeunesse juive, mais s’organise autour d’un petit noyau dur, et agrège des sympathisants, souvent jeunes voire très jeunes.
Toute la mystification de la « LDJ » repose sur le fait qu’elle prône l’autodéfense de la communauté juive, alors qu’elle ne fait qu’attiser la haine anti-arabe et ne combat en rien l’antisémitisme, ce qui est une position typique du sionisme.
Son idéologie tente de brader pieds et poings liés les masses juives aux fascistes français, dans une logique pogromiste anti-arabe. La « LDJ », tout comme l’État israelien, sont de fausses réponses à la question de savoir comment affronter l’antisémitisme !
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